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Le climat et le biotope au cambodge

Posted by vuthy | samedi 26 avril 2014 | Posted in

Le climat et le biotope

Le climat du Cambodge est tropical. A la mousson la température est de 27°C en moyenne. La saison des pluies dure de mi-avril à mi-octobre. Les précipitations annuelles sont en moyenne de 1400mm dans les plaines et environ de 3800mm dans les zones montagneuses et de 5080mm le long de la côte.

« le climat du Cambodge est tropical »

Dès novembre la température augmente à nouveau et le temps se charge d’orages qui n’éclatent pas. La température augmente encore et peut atteindre au mois d’avril 54°C au soleil, forçant la population à se protéger. Ainsi se perpétue le cycle.

La végétation du Cambodge reste très dense malgré la déforestation. Il y a divers types de forêts : des mangroves, des forêts tropicales. Une partie de ces forêts sont inondées pendant la grande crue durant la saison des pluies autour du Tonlé sap. Ces forêts inondées sont aussi appelées mangroves, et deviennent pour toutes sortes de poissons ou de crustacés un paradis. Le Tonlé sap devient pendant cette période un des lacs les plus poissonneux au monde.

Roi Rājendravarman II (944-968)

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Rājendravarman II (944-968)

Le roi Rājendravarman monta sur le trône du « roi des rois khmers » en 944 à la suite de la
disparition de son cousin germain Haravarman II. Il possédait déjà une certaine expérience
du pouvoir, en tant que roi de Bhavapura, un royaume, peut-être indépendant, dont le coeur
était la vieille capitale de Sambor Prei Kuk, au centre du Cambodge.

Délaissant cette cité comme celle de Koh Ker (capitale d’Haravarman II), Rājendravarman
revint à Angkor, s’installa sans doute d’abord près du Phnom Bakheng, au pied duquel il fit
revivre le temple de Baksei Chamkrong, le transformant en un temple dédié à tous les rois
défunts de l’Empire qu’il consacra en 948. Puis il fit construire son temple d’État désigné
aujourd’hui sous le nom de Pre Rup, dont les statues divines furent consacrées en 962.

Kavīndrārimathana – ministre et seul architecte dont on connaisse le nom à l’époque
ancienne – fut l’artisan du Mebon ainsi que du palais royal, disparu sans laisser de traces
visibles. Bouddhiste, cet homme fit construire pour lui-même le petit temple de Bat Chum,
puis aménager les digues du Srah Srang – qui sera luxueusement restauré, avec un grand
débarcadère, autour de la fin du XIIe siècle. Il mourut en 960, pendant les premiers travaux
de Pre Rup, aux plans duquel il participa sans doute.

Un autre des proches de Rājendravarman, Yajavarāha, passa à la postérité pour avoir fait


construire le joli temple de Banteay Srei, dont les divinités furent installées le 22 avril 967,
peu avant la mort du roi.

Il semble que Rājendravarman ait été un grand administrateur, qui ait en particulier tenté de
réduire en provinces les royaumes qui composaient l’Empire khmer. Ce pourrait être la
raison de la révolte qui emporta ce grand roi, en 968.

Ce fut pourtant son fils, sacré sous le nom de Jayavarman V (968-1000), qui lui succéda, non
sans difficultés dans un premier temps, mais dont le long règne fut ensuite apparemment
pacifique.

Jayavarman IV (928-941) : un roi hors d’Angkor

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Jayavarman IV (928-941) : un roi hors d’Angkor

La plupart des historiens ont fait une mauvaise réputation au roi Jayavarman IV, lui
reprochant d’être un « usurpateur ». On lui fait grief ainsi de n’être pas resté à Angkor, alors
centre de l’empire khmer depuis une quarantaine d’années. Il est vrai que le site de Koh Ker
pour l’implantation d’une capitale paraît être un lieu moins adapté qu’Angkor, bien qu’il soit
situé sur une route importante de l’empire, reliant la région du Grand Lac (Tonlé Sap) au site
de Vat Phu (Laos).

À Koh Ker, l’avènement de Jayavarman IV est daté de 921, alors qu’il ne monta sur le trône
du « roi des rois Kmers » qu’en 928, il est possible qu’il ait été à cette époque,
nominalement au moins, le vassal du roi d’Angkor, Harshavarman Ier. Seules des fouilles
archéologiques pourraient démontrer que le royaume de Koh Ker existait antérieurement.

Consacré « roi des rois Khmers », il demeura dans sa capitale, Koh Ker, où il fit construire la
plus haute pyramide du Cambodge en réaménageant le temple Prasat Thom, temple d’Etat
aux dimensions gigantesques. Durant son règne, apparemment pacifique, le site de Koh Ker
vit s’élever près de quarante sanctuaires, preuves d’une certaine prospérité.

Il mourut probablement en 940, laissant la place à son fils Harsavarman II dont le règne
marque la fin de Koh Ker en tant que capitale. Toutefois ce site demeura actif, au moins
jusqu’à la fin du XII
e siècle, puisque Jayavarman VII y fit construire une chapelle d’hôpital.

Roi Yaśovarman Ier (889-910)

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Yaśovarman Ier (889-910)

Yaśovarman Ier, fils d’Indravarman Ier, n’était probablement pas le prince héritier désigné.
Une guerre de succession semble l’avoir opposé à l’un de ses frères, occasionnant de graves
dégâts à la capitale Hariharālaya. Dés 893, année de sa consécration royale, ce roi
entreprenant et énergique, à l’oeuvre considérable, fit d’abord construire un temple à la
mémoire de ses parents et de ses grands-parents maternels au milieu du bassin (baray) de
Lolei. En même temps, il fit aménager une centaine d’« ermitages » (āśrama) en particulier
près des temples importants de son empire. On connaît l’emplacement d’une quinzaine
d’entre eux grâce aux grandes inscriptions qu’il y a fait graver, depuis Vat Phu (Laos) et
Phanom Van (Thaïlande) au nord, jusqu’à la région de Kampot ou de Prei Veng au sud.

Il fit construire les digues enfermant l’eau d’un formidable réservoir, le Baray oriental,
mesurant 7500 mètres de long par 1800, près de cinq fois plus vaste que celui de Lolei.

Simultanément, il aménagea la première capitale d’Angkor et fit élever le temple du
Bakheng, le temple-montagne d’État aux 108 tours-sanctuaires. Ce travail audacieux consista
à araser le sommet de la colline pour permettre la construction du temple.

Yaśovarman Ier mourut en 910, laissant son empire à son fils Harśavarman Ier, qui régna
apparemment sans troubles politiques majeurs. Ce souverain est le commanditaire de la

belle petite pyramide du Baksei Chamkrong qu’il fit ériger à la mémoire de ses parents.

Indravarman Ier (877-avant 889)

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Indravarman Ier (877-avant 889)

Le règne d’Indravarman Ier ne dura qu’une dizaine d’années mais son oeuvre fut
remarquable.
On l’a considéré pendant longtemps comme le bâtisseur du temple de Bakong dans la ville
de Hariharālaya (groupe de Roluos), mais de récentes recherches ont montré qu’il n’en fut
en réalité que le brillant restaurateur, et qu’il y consacra de nouvelles divinités. Il fit surtout
remodeler entièrement le temple de Bakong –qui devint son temple d’État- en faisant
parementer de grès l’ensemble de la pyramide et augmenter considérablement la superficie
du domaine alloué à ce sanctuaire (12 à 63 hectares). Entre l’ancienne douve – datant,
comme le temple qu’elle devait ceindre, des environs de 750 – et la nouvelle enceinte,
prennent place plus de vingt temples en briques.

Il fit également exécuter d’imposants travaux comme l’aménagement, au moins partiel, du
baray de Lolei, le premier de ces immenses réservoirs d’eau (de 3.800 mètres par 800
mètres).
En dehors de la région d’Angkor, les inscriptions qui le mentionnent sont rares mais
largement dispersées : de la région d’Ubon – première manifestation des rois khmers du
Cambodge dans cette région au-delà de la chaîne des Dangrêk depuis la fin du VI
e siècle –
jusqu’au sud du Cambodge actuel (Phnom Bayang). Autant de preuves vraisemblables de
l’administration d’un vaste empire dont il reste assez peu de témoignages.

Jayavarman II (802 – vers 835)

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Jayavarman II (802 – vers 835)

Le roi Jayavarman II ouvre l’époque « angkorienne ». Il est né vers 750 dans une famille
khmère vivant dans le pays de Java – nom probable d’un petit royaume de la péninsule
malaise. Il rentra au Cambodge vers 770 et s’installa dans le sud-est du pays. Remontant le
Mekong, il conquit la région de Prei Veng, puis de Sambor du Mékong. Après un passage
probable à Vat Phu (Laos), il partit vers l’ouest le long des monts Dangrek pour parvenir dans
la région d’Angkor. Il s’installa à Hariharālaya (groupe de Roluos), un petit royaume déjà
ancien. De là, après de nombreuses conquêtes, Jayavarman II repartit vers le nord-ouest et
tenta enfin de construire une nouvelle capitale qu’il nomma Amarendrapura, dont on ignore
encore l’emplacement. Puis il s’installa sur les monts Kulen, à une cinquantaine de
kilomètres à l’est d’Angkor. Ce site d’un accès peu aisé permettait davantage de se protéger
que de gérer un grand empire.

Jayavarman II se fit consacrer en 802 cakravartin, « roi des rois des Khmers » au sommet du
Phnom Kulen. Les traces de grands travaux qui pourraient lui être attribués viennent d’être
découvertes et laissent supposer qu’il a vécu plusieurs années sur le Phnom Kulen.
Puis il revint à Hariharālaya où il régna jusqu’en 835. Son fils Jayavarman III, dont le règne est

méconnu, lui succéda dans cette même capitale.

Hindouisme et bouddhisme

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Hindouisme et bouddhisme

Les souverains khmers se réclamèrent de deux religions originaires de l’Inde, l’hindouisme et
le bouddhisme rapidement acclimatées avec une certaine fidélité –au moins apparente- aux
origines indiennes, malgré l’introduction d’éléments religieux autochtones. Toutes deux
prêchent le moyen d’échapper au cycle causal, à l’origine de renaissances infinies
(métempsychose).

L’Hindouisme

Héritier des antiques cultes védiques, l’hindouisme se forme aux alentours de l’ère
chrétienne. Des trois grands dieux, Brahmā, Śiva et Vi[1]u, seuls les deux derniers sont l’objet
d’un culte diversifié. Śiva, personnalité complexe, réside dans l’Himalaya. Ascète par
excellence, il est le maître des techniques psycho-physiologiques du yoga et inspire aux
sages les textes sacrés. Malgré une iconographie protéiforme, ses temples abritent le plus
souvent une représentation du dieu sous la forme du linga, un symbole phallique à l’origine.
La prépondérance du sivaïsme, au moins au niveau des pratiques royales, est manifeste. La
plupart des souverains khmers assirent leur pouvoir sur un système politico-religieux,
accordant une place privilégiée au rituel d’hommage au linga au sommet de temples d’État
pyramidaux (les fameux « temples-montagnes »), symboles de la demeure du dieu dans
l’Himalaya.
Vi[1]u, quant à lui intervient par ses descentes salvatrices (avatar) dans le monde lorsque
celui-ci est en danger. Au nombre traditionnel de dix, ces incarnations juxtaposent d’anciens
cultes autochtones et des héros divinisés. K

i[1]a, prince de Mathurā, et Ramā, prince

d’Ayodhyā, sont les plus connus.
Au début du XIe siècle, Suryavarman II fait édifier Angkor Vat, le premier temple-montagne
consacré à Vi[1]u soulignant ainsi l’attachement personnel du souverain à ce dieu.

Le Bouddhisme

Créé VIe siècle avant J.-C. et dérivé à l’origine de courants ascétiques du brahmanisme, le
bouddhisme se transforma peu à peu en religion à part entière. Ses deux grands courants,
Theravāda et Mahāyana, sont attestés en pays khmer dès le VIe siècle. Jayavarman VII (1182-
1219) choisit le Mahāyana (« Grand véhicule), un courant piétiste, comme religion d’État,
devenu ainsi le fondement d’un système politico-religieux de l’empire, notamment au
travers du culte de Lokeśvera (alias Avalokiteśvara). Parallèlement, des statuettes de bronze
et des reliefs (temples de Pimai) attestent la présence du bouddhisme ésotérique
(Vajrāyana).
Cependant, un esprit de tolérance généralement très marqué conduit à mettre tout ces
cultes au service du pouvoir royal.
A partir du XVesiècle, c’est le Theravāda (« doctrine des Anciens » et « Petit véhicule »), seule
école subsistante du bouddhisme ancien, qui devient l’unique religion du royaume
cambodgien.

Grandes étapes historiques

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Grandes étapes historiques et monuments particulièrement traités dans l’exposition

Du Ier au VIe siècles, les sources chinoises et l’archéologie attestent l’existence dans le sud
du Cambodge et dans le bassin du bas Menam, d’une entité politique liée au commerce
maritime. Au VIIe siècle, le centre du pouvoir paraît se déplacer plus au nord.
Au début du IXe siècle, de nouvelles techniques d’irrigation permettent à des souverains
énergiques de mettre en valeur une vaste plaine au nord du Grand Lac. Celui-ci, chaque
année, reçoit les eaux excédentaires du Mékong, triplant sa surface et fertilisant de vastes
étendues de terre.
Dans cette région, le site d’Angkor fut privilégié par la majorité des souverains pour y
installer leur capitale. La ville fut ainsi le centre d’un empire qui, au moment de sa splendeur,
aux XIe-XIIIe siècles, couvrait un territoire beaucoup plus vaste que le Cambodge actuel. À
partir de 1431, la ville fut peu à peu abandonnée malgré sa réoccupation au XVIe siècle par la
cour et retourna à la jungle.

Les découvreurs occidentaux

L’explorateur Henri Mouhot arriva à Angkor en janvier 1860 ; il y passera trois semaines à
visiter, écrire et, c’est la grande nouveauté, dessiner. La description de Mouhot est bien plus
précise que celle de tous ses devanciers. C’est en définitive par le truchement de gravures
figurant Angkor Vat et la statue du Roi lépreux que l’Europe va découvrir visuellement
l’architecture du Cambodge ancien et sa statuaire. Cependant, le dessin devient surtout
l’instrument des levés architecturaux et des restitutions – voir les beaux travaux de Lucien
Fournereau – tandis que simultanément on voit apparaître dès le début du XX
e siècle des
artistes dont les oeuvres ne se veulent plus de fidèles illustrations mais la traduction d’une
réelle émotion esthétique. Ainsi Jean Commaille (1868-1916), le premier conservateur
d’Angkor qui est aussi peintre à ses heures, dont les tableaux nous montrent des
monuments khmers dans le style des écoles picturales de son temps.

Le dernier stade de la découverte d’Angkor par l’image est celui de la photographie. Les
choses commencent dès 1866 avec la venue d’un Écossais, John Thomson. À partir de là, on
peut dire que la photographie ne quitte plus Angkor. C’est celle des touristes aux idées
parfois extravagantes, tel le frère du cinéaste Méliès, qui, vers 1916 aurait fait abattre le
grand arbre du sommet duquel il avait pris une splendide photographie du Bayon saisi par la
forêt. Mais la photographie participe aussi à la découverte scientifique d’Angkor. Au début
du XX
e siècle, c’est la couverture des bas-reliefs du Bayon par Henri Dufour et Charles
Carpeaux, suivie de celle des bas-reliefs d’Angkor Vat. En 1932 un nouveau stade est franchi
avec l’utilisation de la photographie aérienne par Victor Goloubew ; une cinquantaine
d’années plus tard, l’irruption de la photographie satellite bouleverse les méthodes de
prospection. Entre-temps Luc Ionesco, attaché dans les années 1960 au Centre EFEO de Siem
Reap, montrait l’image qu’un grand photographe pouvait donner d’Angkor.


Le temple du Baphuon

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Le temple du Baphuon

Ce temple-montagne imposant marquait le centre de la capitale de Sūryavarman Ier (1002 –
1050) et fut achevé par son fils Udayādityavarman II. Ce sanctuaire d’état dépassait en
splendeur tous ceux édifiés par les monarques précédents. Ce grand temple sivaïte, au
milieu du XI
e siècle le souverain Udayādityavarman II avait fait installer un linga d’or, a été
transformé sans doute au XVIe siècle par la construction d’un grand Bouddha couché
occupant la façade ouest du second étage. L’approvisionnement du chantier, sans doute l’un
des derniers de cette ampleur à Angkor, a été réalisé en transformant les structures du
temple sivaïte des origines en une énorme carrière à pied-d’oeuvre.

Dès 1908, Jean Commaille entreprit les dégagements initiaux du monument et les premiers
travaux. En 1943, un gigantesque effondrement de la face nord emporte en une nuit le quart
de la surface de la pyramide. Les parements de grès étaient trop minces et trop hauts pour
contenir les masses de sable de l’intérieur de la pyramide.

Un démontage systématique fut entrepris par Bernard Philippe Groslier à partir de 1960.
Arrêté en 1971 en raison de la guerre et de troubles civils, le chantier ne reprit qu’en février
1995, selon les voeux des autorités du gouvernement royal du Cambodge et par la volonté
conjointe de l’EFEO, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Culture du
gouvernement français. Les modalités ne furent pas simples : la documentation scientifique
et technique accumulée durant la première phase du chantier avait été pillée et détruite
dans les locaux de l’EFEO en avril 1975, de sorte que le temple était devenu un gigantesque
puzzle en trois dimensions apparemment insoluble. Durant ces longues années
d’interruption, la végétation avait regagné les parties les plus instables du monument,
entraînant un énorme éboulement des deuxième et troisième étages sur le quart nord-ouest
du temple.

À l’issue de longs mois passés à identifier les pierres qui jonchaient les abords du temple sur
quelque dix hectares de forêt et à tenter de retrouver l’unique moyen de réorganiser ce
gigantesque puzzle, les équipes spécialement formées sur le site pour conduire ce projet ont
réussi à redonner son lustre d’antan à cet édifice hors normes.

Cette restauration ambitieuse et exemplaire s’achève. L’utilisation de voiles de soutènement
en béton armé s’est avérée la solution la mieux adaptée pour répondre aux problèmes
d’instabilité posés par l’ouvrage ; enfin, un équilibre historique a été défini dans le cadre
d’un parti architectural qui privilégie la restitution des différentes séquences d’occupation et
leurs conséquences sur la morphologie du monument d’origine, le temple sivaïte du XIe
siècle.

Les portes (gopura) restaurées du deuxième étage, les seuls édifices véritablement épargnés
par la refonte bouddhique du XVIe siècle, présentent également un grand intérêt. Les basreliefs
qui ornent leurs façades extérieures, témoignage sans doute le plus ancien de ce
procédé ornemental à Angkor, ont pu retrouver leur place et permettent de révéler au
public les premiers essais d’une technique narrative qui se développera en adoptant des
échelles surprenantes à Angkor Vat, au Bayon et à Banteay Chmar.

La période Angkorienne

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La période Angkorienne

En 802, le roi fondateur de la monarchie angkorienne, Jayavarman II, s’installe pour un moment au mont Khulen, un massif gréseux au nord d’Angkor Thom, et se consacre souverain unique. Il se dégage de toute dépendance vis-à-vis de l’Indonésie et de Java qui avaient annexé le Chenla.

Il se mit en quête d’une capitale qui se trouverait non plus dans le bassin inférieur du Mékong, mais dans la région du Grand Lac, sur le site actuel de Roluos et qui s’appelle Hariharâlaya.

Il régnera pendant quarante huit années, et il ouvre une nouvelle ère en créant les bases d’un culte nouveau : celui du dieu roi

Son fils Jayavarman 3 lui succède en 850 et règne vingt sept ans à Hariharâlaya où il finira sa vie. Son règne dût être calme car aucun fait marquant ne fut connu, cette indication souligne la stabilité, peut-être la paix, dont jouissait l’empire nouvellement créé.

Indravarman 1 hérite du trône en 870 et marque son époque, en construisant le site de Roluos, le temple en briques de Preah Kô en 879, le temple pyramide de Bakong en 881 où il installe le linga royal (emblème phallique de Siva) au nord du site.

Il crée un lac artificiel, l’indratatâka (ou bârây de lolei), qui sert de réserve pendant la saison sèche pour les rizières environnantes.

On lui doit également le développement de Hariharâlaya, la première cité de type angkorien classique, avec ses grands temples et surtout son système hydraulique caractéristique.

Le fils d’Indravarman I, Yasovarman I devient roi en 889. Il reste dans la capitale de ses ancêtres pendant un temps, et fait construire au milieu de l’Indratatâka les quatre tours du temple de lolei qu’il dédit à ses parents.

Il décide ensuite d’établir sa propre capitale, Yasodharapura, à l’est d’Angkor Thom. Il choisit comme centre de sa nouvelle ville la colline de Bankheng  et y fait édifier un temple du même nom. Tout comme son père, il installe une pièce d’eau de deux kilomètres de large et sept kilomètres de long : c’est le baray oriental. Il fait ensuite au sud de ce lac bâtir plusieurs temples-monastères.

Les berges de la rivière de Siem Reap sont très fertiles, ce qui a facilité le développement des cultures de riz et la construction d’un réseau hydraulique très évolué.

Nous ne savons que très peu de choses sur la ville de Yasodharapura.
Seuls les bâtiments à caractère religieux comme le temple du Phnom Bankheng qui étaient bâtis en maçonnerie ont résisté au temps. Le reste des habitations, en matériaux périssables, ont depuis longtemps disparus.

Le Bankheng, sur la colline du même nom, fait une soixantaine de mètres de haut. Couronnant la colline, les cinq sanctuaires principaux, disposés en quinconce, s’élèvent sur une terrasse pyramidale à cinq gradins haute de treize mètres. Ce temple a été construit en grés.

De nombreux villages devaient aussi s’élever dans toute la région car on a découvert des temples tel que le Prâsât Patri, (au sud du bankheng) qui est du même style que le temple du bankheng, et aurait pu servir de « temple de campagne» .

Nous n’avons aucun renseignement sur la façon dont vivait le peuple à cette époque. La découverte, dans Angkor Thom, d’une stèle qui commémore la fondation d’un âçrama bouddhique (ermitage) donne toutefois des indications sur l’organisation des monastères et leurs moyens d’existence. Les monastères comprenaient des cellules pour le logement du personnel, des salles d’enseignements et des bibliothèques.


Le Chenla ou Tchen-la - Histoire khmer

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Le Chenla ou Tchen-la

Au nord du Fou-nan, un autre royaume s’était établi de la famille Mon-Khmère : le Chenla. Un texte chinois datant du sixième siècle mentionne déjà le Chenla en tant que royaume.

Par ce nom de Chenla les Chinois ont toujours désigné le pays des Kambuja, de nos jours le Cambodge. Le Chenla reste le berceau historique du Cambodge.

A l’identique du Fou-nan, les monarques du Chenla se servent d’une légende pour affirmer leur origine
.
Cette fois-ci leur lignée serait issue de l’union d’un ermite nommé Kambu Svâyambhuva , un ancêtre éponyme des habitants de Kambudjeca et de la nymphe Merâ qu’il aurait reçu de la part de Civa. De cette union Kambu et Merâ, semble dériver le nom « khmer ».

Au septième siècle, le Chenla annexe le Fou-na. Comme l’autorité du dernier roi Isanavarman 1 n’est pas assez forte, le royaume du Chenla se disloque en deux parties : le Chenla de terre, et le Chenla maritime.
Ces deux Chenla sont eux-même morcelés en plusieurs états, dont un à Angkor qui est gouverné par une femme.
Carte de situation

A la fin du septième siècle, suite à des attaques de la part des îles indonésiennes proches, le Chenla fut soumis à Java. Cette période trouble laisse dans l’histoire un hiatus de près de cent ans dans la chronologie des rois du Cambodge.

Dans l’état actuel des connaissances de l’histoire pré-angkorienne, il est prématuré de dire que le Fou-Nan et le Chenla étaient des états uniques. Il est possible, que ces deux royaumes aient été divisés en plusieurs « régions » ou constitués de petits royaumes, gouvernés par des roitelets. Ils auraient également pu être sous la domination d’un roi suprême, le Râjâdhirâja.

De plus le Fou-Nan et le Chenla ne représenteraient pas l’ensemble du pays khmer à cette époque, mais seulement une partie avec qui les chinois auraient commercé. Ces derniers auraient donc répertoriés et conservés ces transactions, grâce auxquelles ces royaumes ont put être connu de nos jours.

« Les frontières de l’empire Khmer de cette époque restent difficiles à déterminer avec exactitude. »

Je resterai maintenant entre le IXème et la fin du XIVème siècle pour me concentrer sur la société, la religion, la vie quotidienne et les constructions, de cette époque angkorienne, et plus spécialement sur le site d’Angkor qui reste un des ensembles de monuments les plus prestigieux du Cambodge.

Le Fou-nan - Histoire khmer

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Le Fou-nan

Seules les chroniques chinoises permettent, de nos jours, d’avoir des renseignements sur un pays situé dans la péninsule sud-indochinoise dans le delta du Mékong.
Dès le premier siècle ces chroniques signalent dans cette région un royaume qui s’appelle le Fou-nan, déformation chinoise possible du nom khmer bnam qui signifie montagne. De nos jours ce mot est prononcé phnom.

Du deuxième au septième siècle, le Fou-nan s’étend et se modernise en s’inspirant fortement des coutumes et de la vie de son grand voisin l’Inde (technique de drainage de marécage et méthodes d’irrigation).

Une première indianisation donna lieu à une légende :

Un brahmane indien du nom de Kaundinya rencontra à son arrivée au Fou-nan, Soma la fille du roi naga qui gouvernait le pays, et il l’épousa. Ce couple fut à l’origine d’une lignée qui régna sur la péninsule indochinoise.

Tous les rois khmers antérieurs au neuvième siècle se serviront de cette légende pour affirmer leur autorité sur le peuple.
Diverses pratiques religieuses sont établies : le dieu Siva, le culte de Visnu et le Bouddhisme.

« le Fou-nan en s’inspirant fortement des coutumes de son grand voisin l’Inde s’étend et se modernise »

En 480, le premier Jayavarman prend le pouvoir et établit sa capitale près de Ba phnom, au sud est de l’actuel Phnom Penh. Rudravarman devient roi à la suite de son père en 514. A la même époque la capitale Ba Pnhom doit être abandonnée suite à plusieurs attaques venant du Nord, qui sont organisées par leur voisin immédiat mais cependant ennemi : le Chenla.

Cette capitale est alors transférée sur la rive droite du Mékong à Angkor Borei au sud de l’actuelle Phnom Penh. Le dernier roi du Fou-nan Rudravarman disparaît vers 550 après JC, peu après cette date le Fou-nan s’éteint et est annexé d’après les sources chinoises, par le Chenla.


Histoire du royaume khmer

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Histoire du royaume khmer

Préhistoire

Les préhistoriens sont d’accord pour dire que l’industrie de la pierre façonnée par l’homme en Asie a vu le jour dans cette région (galets travaillés, pierres éclatées ou avec une surface polie). Cette industrie de la pierre a durée durant l’ère du quaternaire à la péninsule indochinoise.

Les traces des plus anciennes industries ont été trouvées en Birmanie, au Laos et en Thaïlande. Les premiers habitants, les proto-australiens ne semblent pas avoir été un peuple ingénieux et les progrès de cette civilisation n’ont été rendus possible que grâce à un apport extérieur humain, auquel ils vont se mêler.

Ce qui arriva aux alentours du sixième ou septième millénaire avant Jésus Christ, avec une première vague qui arrivera du nord (Austro-asiatique ou Mongoloïde) et qui s’est répandue dans le sud-est asiatique, et une deuxième venant de chine (l’austronésienne) qui par la suite donna naissance à une population mélangée et plus évoluée.

« les préhistoriens sont d’accord pour dire que l’industrie de la pierre façonnée par l’homme en Asie a vu le jour dans cette région »

Les fouilles faites au Cambodge dans la région des grands lacs (ou Tonlé Sap) sur des sites tels que « Mlu Prei, D’Anlong Pdau, et Samrong Sen » qui dateraient du néolithique révèlent un outillage varié et une industrie croissante des métaux. Cette industrie qui a comme point de départ le troisième millénaire avant JC annonce la protohistoire qui est la période intermédiaire entre la préhistoire et l’histoire: ce sera l’age du cuivre, du bronze et enfin celui du fer.

Au cours de l’age du bronze et au début de l’age du fer, apparaît le culte des mégalithes. Ce sont de grands blocs de pierres dressés ou posés en dalles que l’on trouve particulièrement au Nord-est du Laos. On y a aussi trouvé de nombreux rassemblements de grandes jarres de pierres fichées en terre, dans lesquelles des restes humains calcinés ont été découverts.

On peut rattacher à la même époque les vastes levées de terres circulaires que l’on remarque dans le sud de la péninsule indochinoise. Leurs destinations peuvent être défensives, mais n’ont pas encore été définies.

Mangalartha

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Mangalartha

Le Mangalartha, ou monument du sommet du Prasat de l'Est (ou encore 487), est un petit temple hindouiste situé à Angkor, au Cambodge.


La Mangalartha est située dans Angkor Thom, au sud de l’allée de la victoire, au terme d'une piste parcourant la jungle et qui débute environ 300 mètres avant la porte de la victoire. Comme il est en ruine sur un sol envahi par la végétation, il est aussi l'un des moins visités d'Angkor.

Il a été inauguré le 28 avril 12951, selon la stèle gravée sur ses quatre côtés. L’importance de l’édifice est d'être le dernier des monuments d'Angkor datable avec précision.

Il a été construit en grès pendant le règne de Jayavarman VIII, en l'honneur d'un savant brahmane appelé Mangalartha, assimilé à Vishnu. Il est de plan cruciforme et s’ouvre sur l'est, alors qu’aux autres points cardinaux se trouvent des fausses portes. La chambre principale abritait deux statues, l'une de Mangalartha et l'autre de sa mère, dont le socle est toujours en place. Les frontons abimés de l’édifice se trouvent encore sur le terrain. Ils montrent un Vishnu couché sur Shesha, puis les trois enjambées de Vishnu parcourant le monde ainsi qu’un Shiva dansant avec quatre bras et, enfin, Krishna soulevant le mont Govardhana2.


Temple de Phiméanakas

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Phiméanakas


Le Phiméanakas ("char céleste" en khmer, d'origine sanskrite) est un temple hindouiste dans l'enceinte du palais royal de l'ancienne ville d'Angkor Thom sur le site d'Angkor.

Il a été bâti sous le règne de Rājendravarman II (entre 941-968). Lors de l'édification de son palais royal (vers 1040) Sūryavarman Ier le reconstruit sous la forme d'une pyramide qui lui servait probablement de temple particulier. Il fut appelé la « Tour d'or » par Zhou Daguan (Tchéou Ta-Kouan).

De ce temple d'environ 35 m sur 28 m à la base restent les trois premiers étages massifs, construits en blocs de latérite, sobrement décorés de lions et d'éléphants à chaque coin. Des escaliers extrêmement raides mènent à une terrasse supérieure de 30 m par 23 m d'où la vue est superbe sur le Baphûon voisin.

Les niveaux supérieurs, élevés sur un plan cruciforme, sont en grande partie effondrés. Il faut y noter les restes d'une galerie couverte qui courait sur tout le périmètre, une première à Angkor.

Il est actuellement en mauvais état.

Le temple était la demeure du roi où, dit-on, il s'unissait avec une déesse protectrice qui abandonnait la nuit son corps de serpent pour celui d'une belle jeune femme.

Au Nord du temple, à quelques dizaines de mètres, se trouve le Sras Srei, un bassin rectangulaire vraisemblablement utilisé par les rois pour des ablutions rituelles et peut-être des spectacles nautiques. Une inscription suggère qu'il était réservé aux hommes, un autre bassin plus petit situé à l'Est du Sras Srei, étant destiné aux épouses, concubines et personnages féminins de la cour royale.



Temple de Preah Palilay

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Preah Palilay 

Le Preah Palilay est un petit sanctuaire bouddhiste situé dans le périmètre d'Angkor Thom.

Il est dans une zone boisée qui a pour nom Pârillyaka, d'où sans doute le nom de Palilay. Il date de la fin XIIIe ou du début du xive siècle.

Le Preah Palilay est composé d'une terrasse en croix, d'un mur d'enceinte et du sanctuaire central.

Le sanctuaire central est une tour pyramidale très dégradée de 20 m de haut sur laquelle des fromagers repoussent après avoir été coupés.

De nombreuses scènes de la vie de Bouddha figurent sur les frontons.



Terrasse des Éléphants

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Terrasse des Éléphants 

La terrasse des Éléphants se situe près du centre de la cité d'Angkor Thom, devant les ruines du Palais Royal, sur le site d'Angkor au Cambodge.


Elle s'étend sur 300 m de longueur et sa hauteur de 3 à 5 m suivant les tronçons. C'était probablement une terrasse d'apparat décorée de structures en bois disparues depuis. Elle est bordée d'une balustrade en forme de nâga.

Du haut de cette terrasse le roi Jayavarman VII regardait défiler son armée victorieuse de retour de la guerre contre les Chams. Ce sont ces éléphants en hauts-reliefs très découpés décorant les escaliers secondaires (Sud et centraux) qui lui ont donné son nom actuel. De nombreux éléphants harnachés et montés, en bas-reliefs en décorent une grande longueur formant des scènes de chasse.

Le Phimeanakas se trouve immédiatement à proximité, tandis que de l'autre côté de l'allée triomphale se trouvent les tours du Prasat Suor Prat et les Khleangs.



Terrasse du Roi lépreux

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Terrasse du Roi lépreux

La Terrasse du Roi lépreux est située au nord de la Terrasse des éléphants, dans l'ancienne ville d'Angkor Thom, sur le site d'Angkor, au Cambodge.


Description et historique

Les deux terrasses ont été établies à la fin du xiie siècle par Jayavarman VII et bordent à l'Est l'ancien Palais royal permettant de dominer la grande place centrale d'Angkor Thom.

Groupe d'un homme et trois femmes, sculptés dans la pierre.

Un bas-relief de la terrasse.
Sa façade de grès d'environ 25 m de côté et 6 m de haut formant grossièrement un « U » est entièrement ornée de bas-reliefs très ouvragés représentant le panthéon hindouiste dont les omniprésents nāgas, garuas et kumbhandás.

Chaque rangée représente un monde. Ainsi la rangée inférieure évoque le monde marin.

Les travaux de restauration, menée par l'EFEO (École française d'Extrême-Orient) sous la direction de Christophe Pottier ont repris depuis 1992 en utilisant la technique de l'anastylose. Ils ont en outre permis la mise au jour d'un autre mur orné, deux mètres derrière le premier et de dégager un corridor permettant d'apprécier sa décoration tout aussi abondante. On y trouve entre autres une originalité, un cheval à cinq têtes. La raison de cette juxtaposition reste mystérieuse ; peut-être une symbolique liée au Mont Meru ?

Une des hypothèses sur l'utilisation de cette terrasse est qu'elle ait été un men, lieu d'incinération des rois.

La statue qui a donné son nom à la terrasse date du xve siècle ; elle représente probablement Yama, le dieu hindouiste de la Mort ou l'un de ces assistants, l'Inspecteur des qualités et des fautes. Pour éviter les vols elle est conservée au Musée national du Cambodge à Phnom Penh, une copie la remplace.


Le temple de Bakong

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Le temple de Bakong

Le Bakong (en khmer, "Crinum asiaticum (Amaryllidacées), plante herbacée à belles fleurs blanches") est le temple d'état d'Indravarman I, consacré en 881. Ce temple-montagne est érigé sur le site de Hariharālaya (actuellement Rolûos) près d'Angkor au Cambodge.
Il est dédié à Śiva personnalisé en Indreshvara (le protégé d'Indra), déïfication d'Indravarman I.
Construit juste après le Preah Kô, il est le prototype de nombreux temples-montagne hindouistes khmers ; c'est une pyramide à cinq degrés sur une base carrée de 65 m de côté, décorée de garuda, nâga et yaka, dont les escaliers sont gardés par des lions. Ses décorations sont en très mauvais état pour la plupart.
Sur cette terrasse était érigée une tour centrale qui a été remplacée au xiie siècle par une tour dans le style d'Angkor Vat.
Le temple est entouré de trois murs d'enceinte avec des ouvertures en forme de gopura. Dans l'enceinte intérieure, plusieurs tours (prasat) entourent la pyramide ainsi que de petits bâtiments, tous construits en brique sauf les linteaux qui sont en grès finement sculpté.
La pyramide centrale a été reconstituée par anastylose par Maurice Glaize entre 1936 et 1943 à partir d'un amas de pierres, résultant de l'épreuve du temps, de destructions et de remaniements.
Les enceintes externes sont alternées avec des douves.


Le temple de Lolei

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Le temple de Lolei

Le Lolei est un temple hindouiste sur le site de Roluos, près d'Angkor auCambodge. Ce nom est une corruption cambodgienne de l'ancien nomsanskrit de la capitale de l'empire khmer, Hariharālaya : « séjour deHarihara », fusion de Hari (Vishnu) et Hara (Shiva).
Il formait une île au centre de l'Indratatāka, ancien baray aujourd'hui asséché. Il fut édifié par Yaśovarman I en 893 et consacré àIndravarmeśvara en souvenir de son père Indravarman I.

C'est une construction majoritairement en brique, profondément remaniée par les bonzes qui s'y sont installés depuis plusieurs siècles. Sont visibles principalement, les quatre prasat à faux-étages qui furent construites sur un soubassement actuellement au-dessous du niveau du sol.

À noter que les encadrements des portes sont sculptés dans un seul bloc de grès. Les piédroits de ces portes montrent des inscriptions effectuées dans une très belle calligraphie. Elles donnent un luxe de détails sur l'édification du temple .

Preah Kô

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Preah Kô

Le Preah Kô (le taureau sacré) est le premier temple khmer construit dans la région d'Angkor au Cambodge, sur le site de la capitale d'Indravarman I (Hariharālaya - actuellement Rolûos). Il a été consacré en 880.

Ce temple shivaïte, comme en attestent les représentations du taureau Nandin, le destrier de Śiva, a un plan rectangulaire avec six tours construites en briques, autrefois couvertes d'enduit décoré.

Seuls les linteaux, en pierre par nécessité architecturale, comportent des bas-reliefs encore visibles. Les quelques sculptures rapportées sont postérieures.

Les tours sont dédiées aux précédents rois khmers, dont le sanctuaire central à Jayavarman II (Parameśvara) le fondateur du royaume, et à leurs reines, tous et toutes divinisés.


Sa construction sera suivie de celle du Bakong, le premier temple-montagne.

Prasat Ak Yum

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Prasat Ak Yum
Le Prasat Ak Yum (khmer : ប្រាសាទអកយំ) est un temple dans la région d'Angkor au Cambodge.


La première structure découverte sur le site est une unique chambre en briques servant certainement de sanctuaire selon les archéologues français. Selon ces derniers, elle fut probablement construite vers la fin du viiie siècle.

Plus tard, le temple a été amélioré et réaménagé en renforçant sa structure sous forme de pyramide dont la base fait environ 100 m2. Cette extension a probablement eu lieu au début du ixe siècle sous le règne du roi Jayavarman II (largement reconnu comme le fondateur de l'Empire khmer).

Bien que les ruines soient aujourd'hui peu impressionnantes par rapport aux autres de la région d'Angkor, elles restent particulièrement importantes puisqu’elle sont considérées comme un exemple précurseur de la forme architecturale de la « tour temple » (Prasat), devenu par la suite une forme standard de l'architecture khmère.

Lorsque les digues de huit kilomètres de long du réservoir du Baray occidental ont été construites au xie siècle, Ak Yum fut partiellement ensevelie par la digue sud. L’ensemble du temple a été redécouvert en 1933 sous la direction de l'archéologue Georges Trouvé.



Yasodharapura

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Yasodharapura

Yaśodharapura (en khmer : យសោធរបុរៈ) est une ville qui fut la première capitale de l'Empire khmer et qui a été détruite au xve siècle par une bande de voleurs venus du Siam.

Les capitales ultérieures et construites dans la même région ont également été appelées Yasodharapura, qui, traduit du sanscrit, signifie « ville sainte » et, par extension, « capitale ».

La première Yaśodharapura a été construite autour du temple de Phnom Bakheng, également appelé Phnom Kandal (Montagne centrale), construit juste avant la fondation de la ville. La raison de l'établissement de la ville en ce lieu est due au fait que Yasovarman Ier croyait que cette montagne était parmi les lieux les plus saints pour observer le culte des divinités hindoues.



Le temple de Thommanon

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Thommanon


Le Thommanon est un temple hindouiste situé à l’est d'Angkor Thom, au nord de la chaussée qui mène à la Porte de la Victoire.

Avec Chau Say Tevoda placé au sud de cette voie, ils ont été construits tous les deux au xiie siècle, probablement sous Sǖryavarman II.

Une seule enceinte entourée d'un fossé-douve contient deux gopuras, des "bibliothèques" et la tour sanctuaire, sculptés d'images çivaïtes et vishnuïtes.

La décoration en bas-relief et haut-relief de qualité remarquable, où le Râmâyana occupe une place importante, annonce le style d'Angkor Vat.

À moins de 200 m vers l’est sur la Voie de la Victoire, on peut voir les ruines d’un pont angkorien appelé Spean Thma.


Le Temple de Le Ta Som

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Le Temple de Ta Som

Le Ta Som (ប្រាសាទតាសោម, l'ancêtre Som) est un temple bouddhiste sur le site d'Angkor au Cambodge.

Situé à l'extrémité Est du baray nord-oriental (Jayatatāka), au nord du baray oriental, cet ensemble de dimension modeste a été érigé par Jayavarman VII vers la fin du xiie siècle.

Construit dans le style du Bayon, il comprend deux enceintes entourant le temple lui-même :

L'enceinte extérieure, simple mur en latérite, est dotée uniquement de deux gopura Est et Ouest surmontées de tours à quatre visages. Au Nord et au Sud se trouvent deux fausses portes simplement décorées. Ce mur délimite un espace rectangulaire d'environ 200 m sur 240 m, dans lequel seuls subsistent deux bassins, de part et d'autre de l'allée Est.
L'enceinte intérieure, précédée d'une douve et à laquelle on accède par deux terrasses cruciformes ornées de nāgas, est une galerie en latérite et grès.
Le temple lui-même possède une enceinte de 20 m par 30 m entourant la tour-sanctuaire centrale, un prasat de plan cruciforme à faux étages, et deux petites « bibliothèques » à l'Est.



Le temple de Ta Prohm

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Le temple de Ta Prohm

Ta Prohm (Rājavihara) est un temple sur le site d'Angkor au Cambodge, construit selon le style du Bayon à la fin du xiie siècle. Son nom signifie "grand-père Brahma".


Situé un kilomètre à l'est d'Angkor Thom, sur le bord sud du baray oriental, il a été construit sous le règne de Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahāyāna sous le nom Rājavihara (le monastère du roi).

Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l'idole principale (Prajnāpāramitā, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l'un à son guru (nord) et l'autre à son frère aîné (sud).

Il édifiera ensuite le Preah Khan en l'honneur de son père, identifié à Lokeśvara. Grand bâtisseur, il dote également Angkor de nombreux édifices de moindre taille dont le Banteay Kdei et construit dans tout l'empire khmer de l'époque.

Redécouverte

À la différence de la plupart des autres monuments d'Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa re-découverte au début du xxe siècle.

Il a été choisi à cet effet par l'École française d'Extrême-Orient comme "concession au goût général pour le pittoresque" (Glaize).

Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et en permettre l'accès, afin de maintenir "cet état de négligence apparente" (Freeman et Jacques).

Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d'ouvriers du temple.

Si l'on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d'Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor.

Description
Comme les autres temples khmers, Ta Prohm est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m soit environ 60 ha) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d'une tour à quatre visages d'un style proche de celles d'Angkor Thom. Une cinquième porte plus discrète se trouve sur le mur nord - peut-être servait-elle de "porte de service". Cinq enceintes constituent le plan général du site.

Une fois franchie le gopura de la 5e enceinte, une longue allée tracée dans la forêt conduit à une terrasse cruciforme, franchissant les douves. Cette terrasse, chaotique, est envahie par de grands arbres au tronc blanc argenté, appelés fromagers, dont les longues racines ondoyantes déforment le dallage de grès.

Passé la porte de la 4e enceinte, on débouche sur une cour (40 m par 55 m), bordée de murs de latérite.

On atteint ensuite une nouvelle enceinte par une longue allée dallée de grès conduisant au gopura d'où part un préau bordé de piliers. Traversant le gopura ouest de cette 3e enceinte, on se trouve dans une deuxième cour où d'immenses arbres s'agrippent par leurs racines à des tours isolées et se posent sur les murs, dont certains ont cédé sous le poids.

Dans cette cour, on pénètre dans un petit cloître également surmonté d'immenses arbres. On peut y voir des frontons sculptés, notamment sur le côté ouest du sanctuaire cruciforme central, couronné d'arbres gigantesques.

On se glisse ensuite entre deux petits édifices et on se trouve alors en présence d'un grand bâtiment rectangulaire, construit en grès. De nombreux éboulis, formés principalement par les blocs de la toiture écroulée, obstruent en grande partie l'édifice.

Plusieurs linteaux de portes encore en place montrent de beaux reliefs d'Apsara laissant supposer que l’on se trouve en présence d'une « salle des danseuses ».

Vers l'est, une grande terrasse en grès, surélevée prolonge le gopura que l'on vient de traverser.

À l'intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd'hui un gîte d'étape près de l'entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d'environ 25 m de large, délimite l'espace carré d'environ 250 m de côté du temple proprement dit.

Le sanctuaire central, très dépouillé, occupe le milieu de la cour. On le traverse et on arrive dans la courette sud.

Aussitôt passé le gopura ouest de la premièrere enceinte, on voit sur la gauche un énorme fromager, juché tel une pieuvre sur le toit de la galerie et qui semble l’écraser de son poids colossal. Mais les énormes racines de l'arbre, en forme de mains, plongeant verticalement vers le sol et se répandant ensuite aux alentours, semblent vouloir servir de supports pour soulager la toiture oppressée.

L'entrelacs des racines et des murs, l'alternance des arbres et des pierres en fait l'un des sites les plus photographiés d'Angkor.


Le temple de Ta Nei

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Le temple de Ta Nei


Le Ta Nei (khmer ប្រាសាទតានៃ) est un site du xiie siècle situé près d'Angkor. Il se trouve à 800 m au nord du Ta Keo et fut construit par Jayavarman VII.

La mousse et les racines tentaculaires qui recouvrent une grande partie du petit temple rappellent le Ta Prohm, toutes proportions gardées. Il abrite désormais le centre de formation de l’Apsara Authority et n’est accessible qu’en traversant à pied le barrage construit par les Français.



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